Dyspraxie et psychomotricité, quel est le rapport ?

Dyspraxie et psychomotricité, quel est le rapport ?

L’enfant dyspraxique a besoin de soins en psychomotricité car il doit faire face, outre les difficultés liées à l’altération de ses capacités, à une dépréciation du soi, résultante de ses échecs à faire. Ainsi, à cause de cette maladresse pathologique, l’enfant développe une grande anxiété et des troubles du comportement. Il en arrive à refuser de participer à des activités pour ne pas affronter l’échec. Le travail thérapeutique en psychomotricité s’avère alors une aide précieuse. À savoir que, plus tôt l’enfant est pris en charge en psychomotricité, meilleures sont les chances d’amélioration.

En savoir plus à propos de la dyspraxie les diagnostics et les traitements

La rééducation psychomotrice, une intercession salvatrice

Dyspraxie et psychomotricité sont étroitement liées du fait des difficultés de l’enfant dyspraxique à coordonner ses mouvements, à agir avec rapidité ou à s’organiser. Des  psychomotriciens entament donc un travail pour rétablir un climat de confiance entre l’enfant et les adultes. Un sentiment de sécurité encourage l’enfant dans  sa volonté d’apprentissage et l’enfant, ainsi motivé, montre à nouveau de l’intérêt à l’effort.
Il est alors nécessaire de trouver d’autres moyens pour l’acquisition de connaissances.

Une aide pour apprendre à apprendre

La dyspraxie pose un problème supplémentaire, car même lorsque l’enfant fait des progrès grâce à ses séances avec un psychomotricien, il a du mal à réinvestir ses succès. Cette complication pour l’appropriation est courante chez l’enfant dyspraxique et elle peut aussi, lorsque l’effort s’interrompt, conduire à la perte totale de ses progressions. Un travail complexe cognitivo verbal commence alors, afin que l’enfant soit mis sur la voie de l’autonomie. Ainsi, le travail du psychomotricien va être de renforcer :
– La motricité globale ou motricité fine.
– Le geste simple ou complexe.
– Le geste unique ou la séquence de gestes.
Quel que soit l’environnement, stable ou mobile.
Différents exercices vont lui apprendre à déterminer une tâche, organiser les réponses adaptées à celle-ci et lui donner la possibilité d’avoir un regard auto critique sur ses actes.

Des exercices de rééducation adaptés

Plusieurs études montrent que les enfants dyspraxiques sont en moins bonne forme physique que les autres enfants, qu’ils redoutent, voir se retirent, dés qu’il y a activités physiques. Le problème, à long terme, cause une détérioration de leur flexibilité et de leur force musculaire. Des séances de psychomotricité sont donc prescrites avec des exercices faisant travailler les difficultés motrices les plus habituelles dans le cas de la dyspraxie, à savoir :
-L’agilité.
–L’équilibre.
–La stabilité du tronc.
–La coordination du mouvement.
Les activités sont diverses, du jeu de balle au vélo en passant par les bains en piscine.
Tous ces exercices ont pour but :
–La mémorisation de ce que l’enfant est maintenant capable de faire.
–le transfert de cette nouvelle habilité dans une autre occupation.
–L’utilisation dans son quotidien.

La dyspraxie chez l’enfant n’est pas une fatalité et tous peuvent être aidés à vivre une enfance normale. La dyspraxie et la psychomotricité sont inséparables, mais d’autres professions ont aussi leur importance dans le traitement de ce trouble, comme l’ergothérapeute, l’ostéopathe ou le kinésithérapeute.

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Pour en savoir plus ressources externes :

http://www.psychomotricite